25 mai 2015

Cendrillon - Disney.

« Pour moi, le ciel est comme le bal de ce soir. Tout le monde y est invité. »

Auteur : Disney (Brittany Candau).
Éditions : Hachette.
Genre : Jeunesse.
Année de sortie : 2015.
Nombre de pages : 269.


Synopsis : « "Cendrillon" nous présente les aventures d'Ella, dont le père se remarie après la mort tragique de sa mère. Bien décidée à soutenir son père, Ella accueille avec la plus grande gentillesse sa belle-mère Lady Tremaine et ses deux filles. Mais lorsque le père d'Ella meurt à son tour, elle se retrouve à la merci d'une famille cruelle... »


Mon avis :
Le film Cendrillon est sorti il y a peu, et un roman a suivi, afin d'écrire le livre qui correspond à cette nouvelle adaptation de ce conte si bien connu. Un conte de mon enfance que j'ai adoré lire, dans toutes ses versions, mais surtout que j'adorais voir plus jeune – il n'y a pas de Disney que je connaisse davantage que Cendrillon. Ce fut donc un plaisir de me plonger entre les pages de ce livre, je remercie les éditions Hachette pour cette réception.

Ici, nous suivons le personnage d'Ella – ou Cendrillon – qui vit une merveilleuse vie aux côtés de ses parents bien-aimés. Mais le bonheur est parfois écourté, et c'est ce qui se passe pour cette adorable enfant, avec la perte de sa mère. Vint ensuite l'arrivée de la belle-mère et des deux nouvelles sœurs de Cendrillon, puis le décès du père de Cendrillon. C'est là que l'histoire commence réellement, quand on découvre les conditions de vie de la malheureuse enfant, et la méchanceté de sa marâtre. Ella est une jeune fille si attachante, et ayant vu le dessin animé de nombreuses fois je ne pouvais que l'imaginais avec le même physique, mais avec en plus des émotions qui m'étaient inconnus plus jeune.

Évidemment, l'histoire suit exactement le même fil que le film Disney, la version que nous sommes nombreux à connaître. Je ne vous apprends donc pas grand chose sur la tournure que les événements vont prendre. Il y a évidemment quelques détails qui changent, ce qui ajoute parfois du suspens au roman : « est-ce que l'histoire va être différente de celle que je connais ? », une question que je me suis posée à plusieurs reprises, ravie de voir des changements çà et là dans le récit.

Ce que j'ai vraiment apprécié, ce sont les souvenirs d'un conte que j'adorais, et que j'aime toujours avec autant d'étoiles dans les yeux. Redécouvrir cette histoire en la lisant, c'était magique, et ça me faisait tant plaisir. C'est une lecture qui détend, qui fait du bien, qui met un peu de magie dans nos vies, et qui nous fait rêver. La plume est belle, poétique, agréable, et le livre-objet en lui-même est si beau et si bien fait que rien que la présentation des pages donne envie.

Je suis donc très satisfaite de cette adaptation du conte de Cendrillon, et cela me donne envie de voir le film qui a inspiré ce roman (film sorti il y a peu). Je vous conseille cette lecture pour replonger dans vos vieux souvenirs mais surtout pour rêver un peu, ressentir de la magie autour de vous, et apprécier ce conte plein de princesses, de couronnes et de robes merveilleuses.

Un vrai plaisir de lire ce roman.

23 mai 2015

L'année Solitaire - Alice Oseman.

« Divisée entre le bleu et le vert, il y a une beauté indéfinissable qu'on appelle l'humanité. »

Auteur : Alice Oseman.
Éditions : Nathan.
Genre : Jeunesse.
Année de sortie : 2015.
Nombre de pages : 407.

Synopsis : « C'est l'histoire de… Tori. Michael. Becky. Lucas. Charlie. Et de l'année où tout a changé.
– Mais t’es qui, toi ?
Il se fige devant moi et annonce d’une voix caverneuse :
– Je m’appelle Michael Holden.
Michael Holden.
– Et toi, qui es-tu, Victoria Spring ?
Je ne trouve rien à répondre, parce que c’est précisément ce que je répondrais : rien. Je suis du néant. Du vide. Je ne suis rien.
Soudain, la voix du proviseur retentit et je me tourne vers le haut-parleur.
Quand le silence revient, je baisse le regard et la salle est vide. J’ouvre mon poing et dans ma main, il y a le Post-it SOLITAIRE.CO.UK. Je ne sais pas à quel moment il est passé de celle de Michael Holden à la mienne, mais c’est un fait.
Ça doit être là que tout a commencé. »

Mon avis :
Ce livre attendait depuis un petit moment dans ma pile à lire, je remercie les éditions Nathan pour cet envoi. Il m'a tentée dès sa réception, et j'avais hâte de le découvrir dès que le temps me le permettrait. Et voilà, la dernière fois, prise d'une envie de plonger dans un style nouveau, j'ai choisi L'année Solitaire. Et tout ce que je peux dire à présent, c'est qu'écrire cette chronique va être très, très, très compliqué.

Tori est une adolescente, simple, ou alors seulement un petit peu plus triste que les autres, mais cela ne se perçoit que légèrement. Tori vit normalement, jusqu'à ce petit post-it avec un site internet écrit dessus. Jusqu'à ce que SOLITAIRE s'approprie certains droits qu'il n'a pas afin de faire bouger le lycée et afin d'y semer suspens, action, et zizanie. Mais au delà de ça, on ne sait rien de l'histoire. On ne sait pas où l'on va, on ne sait pas où l'auteur veut nous emmener. C'était perturbant, et terriblement agréable de lire un roman aussi mystérieux, mais surtout aussi bien écrit. Les personnages sont humains, attachants, repoussants. Tori est une fille que j'ai apprécié malgré son pessimisme, et Michael était un garçon à mes yeux merveilleux. Comme le dit Tori dans le roman, on s'attache aux gens avec leurs défauts, parce que c'est ce qui fait d'eux des personnes réelles.

Le mystère présent, l'histoire floue, l'incertitude de l'endroit vers lequel on se dirige, le doute sur la suite possible de l'histoire. Mais surtout le questionnement. C'est en refermant le roman que j'ai saisi l'histoire entière, que j'ai saisi les désirs de l'auteur en nous offrant ce récit, ce qu'elle souhaitait nous apporter. Un roman qui mélange plusieurs grandes phases de l'adolescence. L'addiction aux réseaux sociaux, les difficultés des premiers amours, l'amitié instable, les grands moments de dépression. Mais Tori est encore plus différente que les autres, on sait qu'en elle quelque chose est atypique, unique, sauf qu'on ignore quoi. Et l'auteur se garde bien de nous le révéler dès le début.

Le style est plutôt simple, mais surtout très agréable. On relève parfois des phrases pleines d’innocence, et pleines de réalité. Sachant que l'auteur a 18 ans, et ayant lu ce livre, je peux dire que jamais je n'aurai pu deviner son âge si je ne l'avais pas su. Elle possède un talent pour raconter et construire les histoires, et ce roman me donne envie d'en découvrir un autre, et encore un autre. Ce livre peut être une lecture légère pour certains, ou bien une lecture difficile pour d'autres. Je crois que tout dépend de la manière avec laquelle on lit ce roman, et aussi de notre adolescence, ou des souvenirs qu'il en reste.

Mon avis est brouillon car je me sens totalement incapable de parler de ce livre sans en dire trop, ou bien pas assez. Mais si vous deviez ne retenir qu'une chose de mon avis, c'est que j'ai vraiment adoré ce livre. Il m'a passionnée mais surtout surprise, bien que ce ne soit pas le but premier de l'histoire, mais ce que j'ai adoré, c'est cette humanité présente tout au long du roman. L'humanité, la réalité, fait que je me sentais très proche de tout le récit. Et que j'ai eu du mal à avoir envie d'autre chose que de le lire.

Un roman unique.

15 mai 2015

Qui es-tu Alaska ? - John Green.

« On se sert de l'avenir pour échapper au présent. »

Auteur : John Green.
Éditions : Gallimard collection Scripto.
Genre : Jeunesse, Drame.
Année de sortie : 2007.
Nombre de pages : 365.

Synopsis :
« Miles Halter a seize ans et n'a pas l'impression d'avoir vécu. Assoiffé d'expériences, il décide de quitter le petit cocon familial pour partir loin, en Alabama au pensionnat de Culver Creek. Ce sera le lieu de tous les possibles. Et de toutes les premières fois. C'est là aussi, qu'il rencontre Alaska. La troublante, l'insaisissable et insoumise, drôle, intelligente et follement sexy, Alaska Young. »



Mon avis :
Je me suis réveillée, et j'avais envie de lire un roman de John Green. Pourquoi ? Je n'en ai pas la moindre idée, mais j'ai décidé de ne pas hésiter, j'ai pris ce roman entre mes mains, je l'ai ouvert, et je me suis plongée dans ce livre unique, déroutant. Et c'est cet affreux sentiment de ne pas savoir si ce roman est un coup de cœur ou non qui me perturbe le plus. Peut-être que ce doute possède un lien avec le Grand Peut-Être, et donc que ce doute restera un mystère encore longtemps. Je ne sais pas, mais ce dont je suis sûre, c'est que ce livre est une perle rare, un bijou.

Miles est jeune, et il décide de vivre pleinement son adolescence en partant de chez ses parents afin de découvrir un nouveau monde, loin de sa famille, et près de ses nouveaux amis. Une expérience que l'on vit avec lui. Et on rencontre Alaska Young avec lui. Alaska, cette fille si merveilleuse, si vivante, si bouleversante, si lunatique, si magnifique. L'auteur sait nous offrir des personnages vivants, humains, bourrés de qualités mais aussi de défauts. Des défauts qui nous plaisent, et d'autres un peu moins. Mais c'est ce qui constitue un être humain à part entière. Alaska était tout sauf comme les autres. Elle était unique, et la découvrir au fil des pages fut une aventure merveilleuse. Je me suis attachée à elle ainsi qu'aux autres amis de Miles, et c'est parce qu'ils avaient tous cette sensibilité qui m'a touchée, attendrie, et qui m'a surtout passionnée.

Cette histoire n'est pas exceptionnelle en soi, mais ce sont les personnages qui la rendent si unique. Chacun d'entre eux apporte à ce roman son savoir, son histoire. Et tout ce récit fait extrêmement songer à notre existence, notre présence sur terre. John Green réussit à nous interroger implicitement sur notre condition, à l'aide de métaphores et de phrases aux tournures philosophiques. C'est ce qui rend ses romans ni incroyables : ils sont particuliers, possèdent leur propre style, avec un auteur qui possède sa plume et ses idées. Des idées qui nous envoûtent du début à la fin.

Ce livre m'a fait sourire et pleurer. Mais surtout sourire. L'auteur sait nous faire rire avec seulement quelques mots, mais il est aussi capable de faire couler des larmes le long de notre visage. C'est un talent que j'admire chez lui, mais j'admire surtout sa capacité à nous fasciner par ses romans, de la première page jusqu'à la dernière. John Green a un don, je n'en doutais pas, mais Alaska ne fait que le confirmer. Il nous fait vivre certaines situations comme si elles étaient réelles, et cela nous procure des sensations nouvelles, méconnues, mais surtout étranges. Ce roman n'est pas parfait à mes yeux, je ne saurais citer ses imperfections, mais il est comme Alaska : magnifique, bouleversant et retournant. Il n'est pas parfait parce qu'Alaska a ses défauts. Mais on peut apprendre à apprécier les défauts d'un personnage, ou bien ceux d'un livre.

Ma chronique n'est pas exceptionnelle, pas très ordonnée, parce que mes idées sur ce roman sont, je l'avoue, assez troubles et incertaines. Je n'arrive pas à expliquer ce que j'ai ressenti. Je n'arrive pas à dire ce que j'ai tant apprécié, mais je sais que je l'ai énormément aimé. Je sais que ce livre nous apprend beaucoup, je sais aussi qu'il nous fait ressentir de merveilleuses émotions, certainement parce que lui-même est merveilleux.

Un roman unique, magnifique.

12 mai 2015

Perdue et Retrouvée - Cat Clarke.

« Tu as remis ma vie à l'endroit.»

Auteur : Cat Clarke.
Éditions : Robert Laffont, collection R.
Genre : Contemporain.
Année de sortie : 2015.
Nombre de pages : 405.

Synopsis :
« PERDUE. Quand Laurel Logan, 6 ans, a été kidnappée, seule sa petite sœur en a été témoin. Toute l'enfance de Faith a été façonnée par la disparition de Laurel : de la séparation de ses parents à la présence constante des médias, en passant par celle de ces soi-disant amis qui ne veulent que lui parler de sa sœur. RETROUVÉE. Treize ans plus tard, une jeune femme est retrouvée dans le jardin de l'ancienne maison des Logan, totalement déboussolée et serrant dans ses bras l'ours en peluche avec lequel Laurel a disparu. Laurel est enfin de retour chez elle, saine et sauve. Faith avait toujours rêvé de revoir sa sœur, sans oser vraiment croire que cela arriverait. Mais une série troublante d'événements isole Faith et la pousse à la paranoïa : ce que l'on a perdu peut-il réellement être retrouvé ? »



Mon avis :
Jamais un Cat Clarke n'a échappé à la règle du coup de cœur. J'attendais ce nouveau roman avec une grande impatience, j'appréhendais même d'en attendre trop, parce que c'est ce qui arrive quand on aime de trop les romans d'une auteur : si le suivant nous déçoit, c'est difficile de s'en remettre. Je l'ai commencé comme si je tenais un trésor entre mes mains, et j'avais bien raison : c'est un trésor.

On rencontre Faith, une adolescente dont la vie n'a rien d'ordinaire car sa sœur s'est faite enlevée il y a 13 ans. Mais plus fou encore, elle est de retour à la maison, plus vraie que jamais, et tout le monde y voit le plus beau miracle du monde. Faith aussi, évidemment, jusqu'à ce que les événements prennent une tournure assez étrange, voir catastrophique. On se retrouve alors plongé dans un thriller déroutant et perturbant qui sait nous garder en haleine jusqu'à la dernière ligne de la dernière page. Faith est une adolescente à qui j'ai très vite réussi à m'identifier, elle était tout simplement humaine. Comme tous les personnages de Cat Clarke, elle avait ses défauts et ses qualités, son caractère était réaliste, véritable, et c'était d'autant plus agréable de se sentir proche du narrateur. Laurel était attachante, mais parfois inquiétante, j'avais du mal à cerner le personnage, et l'auteur a su en faire une véritable énigme, difficile à résoudre. Mon seul petit regret c'est la mise en retrait de Martha et Thomas, l'ami et le copain de Faith, car ils ont été assez peu approfondis à mes yeux, je m'attendais à en apprendre davantage sur eux.

C'était juste extraordinaire. J'ai eu la sensation de vivre chaque événement comme si j'avais écrit ce livre tant mon corps était en coordination avec le récit. J'étais surprise de ressentir tant d'émotions contradictoires, mais surtout c'est bien la première fois qu'un roman me fait ressentir une gêne, un malaise. Et c'était une position assez inconfortable ; l'auteur est incroyable de réussir à nous faire découvrir ce qu'un livre peut être en mesure de nous faire éprouver. Au delà d'être gênée, j'étais carrément traumatisée par moments : la boule au ventre qui ne voulait pas s'en aller, et les situations que j'appréhendais, redoutant le pire, imaginant des horreurs pas possible. C'était une expérience incroyable que de lire ce roman, car j'ai découvert qu'un livre pouvait me faire ressentir des choses qui m'étaient encore inconnus, malgré tous les romans que j'avais déjà lus auparavant. C'était même magique.

Cat Clarke a comme à son habitude une plume simple, mais addictive au possible. Pour la première fois avec cette auteur, la fin paraissait évidente, mais évidemment que deviner un simple événement fait que nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Ce roman peut paraître lent, mais il est surtout réaliste : on vit avec Faith chaque journée depuis le retour de sa sœur, et chaque moment est important, bien que parfois cela ne se perçoit pas. Et c'est ce qui m'a une nouvelle fois passionnée, car le roman n'a pas tenu deux jours, je l'ai littéralement dévorée, pour en ressortir totalement perdue, puis bouleversée, puis émerveillée. Que des sentiments contradictoires qui s'entrechoquaient en moi, et ça me fascinait. Cat Clarke m'a fascinée avec ce roman, j'en suis tombée amoureuse, je crois.

Je ne sais pas si j'ai employé les bons mots pour vous donner mon ressenti sur ce livre. C'est toujours extrêmement difficile de chroniquer les romans de Cat Clarke, car ils nous laissent généralement dans une confusion totale, inhabituelle, et c'en est d'autant plus perturbant. En tout cas, s'il faut retenir une chose de tout ce blabla, c'est que ce roman, il faut le lire. Il ne faut pas passer à côté, il faut s'arrêter devant, l'observer, l'acheter, le dévorer, et l'aimer aussi fort que je l'ai aimé. N'hésitez pas avec ce livre, vraiment pas.

Un coup de cœur.

9 mai 2015

Sur les trois heures après dîner - Michel Quint.

« Vous avez mille vies que des auteurs vous offrent et qui vous resteront si vous si vous savez leur prêter la vôtre. »

Auteur : Michel Quint.
Éditions : Gallimard (collection Scripto).
Genre : Jeunesse.
Année de sortie : 2004.
Nombre de pages : 105.

Synopsis : « Quand Thomas Bertin, le nouveau prof de théâtre, est apparu, Rachel n'a pas compris tout de suite ce qui lui arrivait. "Du chaud aux joues, un picottis partout partout et une bête envie de pleurer". Le mot amour, elle n'y a pas pensé tout de suite. C'est le soir qu'elle a compris. Elle aimerait Thomas Bertin jusqu'à son "dernier battement de cœur". Sauf que Rachel n'est qu'une lycéenne de dix-sept ans, sauf qu'il y a Babette, la ravissante compagne de Thomas... Et sauf qu'un matin, la tragédie décide de s'en mêler. Le cours va commencer mais Thomas n'arrive pas... »

Mon avis :
J'ai lu ce roman dans le cadre d'un événement dont vous entendrez parler plus tard. Je ne savais rien de cette histoire, si ce n'est qu'Iris avait adoré, et qu'elle espérait que je serais touchée autant qu'elle l'avait été. Je me suis donc plongée dans l'inconnu, un inconnu qui m'a passionnée mais surtout qui m'a frustrée de se terminer si vite.

Une salle de théâtre, des élèves, et un professeur. L'histoire commence, et c'est Rachel qui nous la raconte. Rachel qui aime les belles paroles, la beauté, la tendresse. Rachel qui, la première fois qu'elle a vu le nouveau prof de théâtre, Thomas Bertin, a su qu'elle avait eu un merveilleux coup de foudre. Rachel est un personnage touchant, et si attentionné qu'on ne peut que s'attacher à elle. Les autres personnes de cette histoire m'ont moins touchée, certainement parce qu'avec seulement 105 pages, peu d'entre eux sont approfondis.

Ce n'est pas la simple histoire d'un cours de théâtre, non, c'est une histoire d'amour. Mais là encore, vous n'allez pas lire une romance habituelle, loin de là. Cette relation a comme un goût d'interdit, la différence d'âge et de milieu crée comme une barrière, et nous la voyons parfois s'épaissir, parfois devenir de plus en plus transparente. Et quand le drame survient, l'amour est toujours là, plus fort que jamais. On suit une relation atypique, et on a toujours cette envie de faire avancer les choses, ainsi que d'avancer dans les pages pour savoir. On est surpris, heureux, et triste. Mais j'ai surtout été ravie de découvrir ce petit bouquin.

Il est difficile de parler d'un roman de 105 pages seulement, car on aimerait en dire beaucoup, mais on risque d'en dire trop. Alors je vais simplement vous dire que cette histoire d'amour est magnifique, unique, que ce petit roman qui se lit en une seule lecture est une merveilleuse découverte à mes yeux, et que je le trouve sublime. J'ai découvert différentes sortes d'amour, et d'environnements. L'auteur a su varier les situations sans trop s'attarder, ce qui donne à ce petit roman le pouvoir de la frustration : on le termine trop vite, on aurait aimé lire davantage sur cette histoire si touchante.

J'ai été très touchée par ce petit livre, bien que son peu de pages soit frustrant, on en ressort ému. J'ai découvert un amour nouveau, différent et unique, et j'ai beaucoup apprécié lire l'évolution de cette relation, de ses premiers pas jusqu'au dénouement final. Je vous le recommande vivement parce qu'il sort de ce que j'ai l'habitude de lire, et qu'il sortira aussi de vos habitudes personnelles de lecture.

Une merveilleuse histoire.

1 mai 2015

#Scandale - Sarah Ockler.

« Si je n'ai pas de cœur, quelle est cette chose douloureuse, brûlante et pleine d'espoir qui palpite si fort dans ma poitrine que ça m'empêche de dormir et de réfléchir ? Cette chose qui se serre lorsqu'il m'embrasse, et encore plus lors que je m'éloigne ? »

Auteur : Sarah Ockler.
Éditions : Nathan.
Genre : Jeunesse.
Date de sortie : 25 juin 2015.
Nombre de pages : 297.

Synopsis : « Le soir du bal d’automne, Lucy se retrouve au bras de Cole, le petit-copain de sa meilleure amie, cette dernière étant malade. Emportée par l’euphorie et son amour secret pour le jeune homme, Lucy finit par commettre l’irréparable : l’embrasser. Mais bientôt, une photo de son baiser avec Cole est postée sur son propre compte Facebook, ainsi qu’une série de photos présentant ses amis dans des situations compromettantes. En quelques heures, le lycée entier la déteste et pour elle, l’enfer commence... »

Mon avis :
Rien que le titre a réussi à me plaire en quelques secondes, car #nous #sommes #tous #concernés #par #le #phénomène #internet. Un #SCANDALE peut vite éclater. J'ai voulu voir comment le roman abordait le thème des réseaux sociaux, ce qui allait s'ensuivre, et j'ai adoré suivre cette histoire qui sort de l'ordinaire. Je remercie donc les éditions Nathan pour ce très bon partenariat !

Presque chacun d'entre nous a un compte sur un réseau social, que ce soit facebook, twitter, instragram... Et ce n'est pas faute qu'on nous ait répété de faire attention. Lucy n'était pourtant pas du genre à créer des histoires, ni du genre à rabaisser les gens. Pourtant, les photos qui vont être publiées sur son profil seront bien mises à son nom, et elles ne mettent pas une seule personne à son avantage. Un véritable #Scandale éclate, comment prouver son innocence quand aucune preuve n'est vérifiable, et surtout quand le monde entier décide donc de se retourner contre vous ?

Le thème abordé est si intéressant que ma lecture en a été d'autant plus agréable. Les réseaux sociaux sont d'actualité, leurs conséquences de même, et j'ai beaucoup apprécié de lire ce récit qui mélange humour, vie de tous les jours et gravité de la situation. Parce que ce n'est pas tous les jours qu'on perd ses amis, qu'on se prend des projectiles, qu'on récolte des insultes. Ce roman va finalement prendre des allures d'enquête, car une question tourne en boucle dans nos têtes : « qui a posté les photos sur le compte de Lucy ? ». Difficile de répondre à cette question dès le début, et malgré quelques doutes et quelques idées, j'ai tout de même été surprise. Par l'histoire, par la fin, par le roman dans son intégralité.

Au delà du réseau social en lui-même sont abordés d'autres thèmes, comme les relations humaines, les désirs de vengeance, les accusations, la célébrité, la haine. Un mélange très peu commun qui a réussi à ravir mon esprit et qui m'a fait apprécié ma lecture. Le style reste très simple, la plume n'a rien d'extraordinaire en soi, mais cela ne rabaisse pas le livre au contraire, je vous conseille justement de l'acheter à sa sortie, fin juin, afin de pouvoir le lire sous le soleil, sur la plage. Il n'y aura rien de plus agréable que de découvrir cette histoire dans ces conditions.

Les réseaux sociaux sont au centre de nos vies à notre époque, et je crois qu'il est intéressant de découvrir cette histoire pour voir jusqu'où peuvent mener les réseaux sociaux et la jalousie, pour voir qu'il faut parfois profiter de la vie réelle, des odeurs et des sensations. Le but n'était pas de dévaloriser les réseaux sociaux mais juste voir que les médias, les circulations d'informations peuvent être trop extrêmes. Alors n'hésitez pas à le lire cet été, ça va vous détendre et vous intéresser.

Une histoire passionnante.